Chorégraphique

 

  • » Étude

    Création musicale et chorégraphique
    1995
    Commande d’État
    Durée : 45’
    Chorégraphie : Nadine Hernu
    Création : 1995 – Centre Georges Pompidou (Paris)
    J.Mc Manama, J.J. Gaudon, B.S luchin, Ch. Desjardins, P. Strauch, F.S tochl
    Co-production avec l’Ensemble Intercontemporain

  • » Elle venait du côté de la mer

    Pour une chorégraphie de Brigitte Réal
    1998
    Commande d’État
    Création : 1988 – Festival  » Givry Danse-Musique « 

  • » La porte est refermée, la voilà sans lumière, pour une danseuse et un accordéon

    Pour une danseuse et un accordéon
    1990
    Commande de Art-Danse Bourgogne
    Chorégraphie : Laurence Marthouret
    Création : 1991 – Art-Danse Bourgogne (Chalon-sur-Saône)

  • » Le Jour d’Après, pour baryton, hautbois, clarinette et électro-acoustique

    Création musicale et chorégraphique, pour Voix de baryton, hautbois, clarinette et électro-acoustique
    1999/2000
    Durée : 1 heure 15
    Chorégraphie : Susan Buirge
    Création : 2000 – Théâtre de l’Arsenal (Metz)

  • » Le Jour d’Avant, pour chœur d’enfants et électro-acoustique

    Création musicale et chorégraphique Chœur d’enfants et électro-acoustique
    1998/99
    Chorégraphie : Susan Buirge
    Durée : 1 heure 15
    Création : 1999 – Théâtre des Bouffes du Nord, Festival Agora (Paris) Maîtrise de Radio France – Direction Toni Ramon – Co-production Ircam et Radio France

     Dans la majeure partie de la pièce, la musique alterne entre le chœur en scène et les séquences provenant de l’ordinateur. Celles-ci sont constituées soit de voix d’enfants, soit de sons concrets (pierres frappées, bruit d’eau, vent, etc…) transformés et spatialisés par l’ordinateur. Les voix d’enfants sont omniprésentes dans le postlude final, durant lequel émerge peu à peu une voix d’homme, en prémonition du rôle primordial qu’elle jouera dans « Le jour d’après ».

    Le texte des parties chantées est composé de noms exclusivement féminins d’origines diverses : sumériens, africains, japonais et amérindiens.

    Dans son ensemble toute la construction musicale a pour point de départ le chiffre cinq, que l’on retrouve à divers niveaux (15 chanteurs, polyphonie à cinq voix, etc…), et qui, entre autres significations, constitue, dans la cosmologie chinoise, le nombre de la Terre, le principe féminin, mais figure aussi les cinq éléments, en même temps qu’il occupe le centre d’un carré magique (de raison 15 !) représentant l’univers.

    Une structure générale non narrative, élaborée par la chorégraphe, constitue un cadre temporel où la musique suit une évolution parallèle à celle de la danse et où les deux processus, l’un musical, l’autre chorégraphique, s’éclairent mutuellement. La parenté de ma démarche créatrice avec celle de Susan Buirge est apparue dès nos premiers entretiens et s’est avérée déterminante pour l’identité du projet. L’un comme l’autre privilégions le travail sur la structure et l’écriture qui doit assurer la cohérence du langage et la progression des évènements. Il s’agit donc d’une simple présentation du double cheminement des de la danse et de la musique.

    Le chant des enfants, comme leur disposition sur le plateau, délimite l’espace et désigne le lieu du déroulement de la danse. Les lignes de force de celle-ci sont aussi soulignées par l’évolution spatiale (dans un triangle imaginaire dont la base serait au niveau du public) des séquences diffusées par l’ordinateur. La musique précise ainsi les contours de cet espace réservé.
    » Patrick Marcland

  • » Monade, pour une danseuse et un dispositif visuel et musical interactif

    Sur une chorégraphie de Laurence Marthouret

    Monade tente de développer la problématique de la place du corps, sa représentation, ses contraintes, ses limites, ce que l’on expose et ce que l’on cache : corps exposé, corps occulté. L’interprète est seulement perçue à travers une structure translucide sur laquelle un vidéo projecteur zénithal projette des textures. Le corps est emprisonné, aperçu, imaginé, transformé, disparaissant et surgissant par intermittence. La danseuse interagit, à l’aide du plancher sensible, avec la matière image qui vient l’envahir, la recouvrir partiellement, l’éclairer ou l’obscurcir, ainsi que sur le son de la bande préenregistrée et transformée en temps réel.

    Le système interactif entre le son, l’image et la danse permet d’intensifier le travail de l’interprète, sa présence, sa densité physique.

    Un univers particulier et sensible, organique et technologique, où s’impose l’importance de l’environnement dans la vie, dans l’acte de création.

    Laurence Marthouret

    Conception, chorégraphie et interprétation : Laurence Marthouret Création musicale : Patrick Marcland Scénographie : Barbara Kraft Artiste visuel : Julien Piedpremier Programmation numérique : Frédéric Alemany

    Durée : 40 minutes

    Production et partenaires : Production Trans, coproduction Espace 1789 ( St Ouen), Césaré, Centre National de Création Musicale Reims, Le Hublot, Espace Culture Multimédia ( Nice), Le Cube Art 3000 ( Issy les Moulineaux), et le CNC, l’aide à la Maquette du Dicream.

  • » Sanguine, pour 3 chanteuses et electro-acoustique

    Création musicale et chorégraphique pour 3 chanteuses et electro-acoustique
    1997
    Durée : 45’
    Chorégraphie : Nadine Hernu
    Création : 1997 – Théâtre de l’Agora (Evry)
    Ch.Perraud (Sop.), S.Deguy (Mezzo), E.Lagneau (Mezzo)
    Co-production avec La Muse en Circuit

     Sanguine est une pièce musicale et chorégraphique pour trois chanteuses (1 soprano, 2 mezzos) et trois danseuses. La chorégraphie de Nadine Hernu s’inspire des dessins de Modigliani.

    L’oeuvre fut représentée pour la première fois au Théâtre de l’Agora d’Evry en Décembre 1997 avec les interprètes du présent enregistrement et les danseuses Sandrine Bonnet, Nadine Hernu et Marjolaine Zurfluh. Les lumières étaient signées Jacques Chatelet et la scénographie Thierry Leproust. La diffusion sonore était assurée par Kenan Trevien.

    Coproduction de l’Agora d’Evry (Scène Nationale), du Ballet Atlantique R.Chopinot, de La Coursive (Scène Nationale) de La Rochelle et de la Compagnie Accoules, Sanguine a également reçu les soutiens du Ministère de la Culture (Aide à la création), de la Fondation France Telecom, de l’Adami, du Centre Culturel Boris Vian (Les Ulis) et de la Muse en Circuit. Le matériau poêtique, chanté et récité, est intégralement constitué par la version originale du poême L’infinito de Giacomo Leopardi. La bande magnétique qui accompagne les voix présentes sur scène est élaborée à partir d’un matériau exclusivement vocal, visant à « élargir » l’éventail sonore (multiplication du nombre de voix) et à leur donner divers prolongements (échos préenregistrés, sons transformés, perspective, etc.). Les trois danseuses forment la projection visuelle des voix, celles-ci comme les ombres des premières et réciproquement, telles trois personnages féminins sous leur double aspect. Patrick Marcland poursuit avec cette nouvelle pièce chorégraphique sa recherche d’une théâtralité de la musique, dans la continuité de Etude, pour six musiciens et trois danseurs, (créée au Centre Georges Pompidou en 95, avec l’Ensemble Intercontemporain et la collaboration, là aussi, de Nadine Hernu) et de Maldoror, d’après Lautréamont, pour comédien, chœurs et orchestre, créé à l’Arsenal de Metz en 1997.

    L’infinito

    Sempre caro mi fu quest’ermo colle,
    E questa siepe, che da tanta parte
    Dell’ultimo orizzonte il guardo esclude.
    Ma sedendo e mirando, interminati
    Spazi di là da quella, e sovrumani
    Silenzi, e profondissima quiete
    Io nel pensier mi fingo ; ove per poco
    Il cor non si spaura. E come il vento
    Odo stormir tra queste piante, io quello
    Infinito silenzio a questa voce
    Vo comparando : e mi sovvien l’eterno,
    E le morte stagioni, e la presente
    E viva, e il suon di lei. Cosi tra questa
    Immensità s’annega il pensier mio :
    E il naufragar m’e dolce in questo mare.
    G.Leopardi

  • » Walk, pour une danseuse et un violoniste

    Pour une danseuse et un violoniste
    2001
    Durée : 45 ’
    Chorégraphie : Laurence Marthouret
    Création : 2001 – Théâtre de La Courée (Collégien)
    Sona Khochafian

     Le projet consistait à associer l’écriture chorégraphique et l’écriture musicale dès la conception de l’œuvre, par l’établissement d’une véritable partition commune au compositeur et à la chorégraphe. L’idée était d’utiliser la notation chorégraphique (système Laban) qui, mise en parallèle à la notation musicale, devrait permettre de jouer avec une extrême précision sur tous les degrés de la relation danse-musique, depuis l’indépendance réciproque totale jusqu’à, par moments, la coïncidence absolue du geste musical et du mouvement dansé. C’est ce jeu subtil d’éloignement-rapprochement qu’il nous intéressait d’explorer et qui devint possible dès lors que la chorégraphie fut aussi rigoureusement notée que la musique.

    Mais la notation musicale n’est, pas plus que le système Laban, seulement un moyen de conservation. Dans un cas comme dans l’autre il convient de distinguer l’écriture et la notation. Si le second terme désigne le simple enregistrement, a posteriori, des moyens de production du son ou du mouvement, visant à rendre ceux-ci reproductibles, le premier renvoie à l’élaboration même de la composition qui se trouve ainsi dotée, par la possible manipulation de symboles in abstracto, d’outils de construction et de spéculation inaccessibles autrement. C’est bien entendu cette conception de l’écriture qui nous intéresse plus particulièrement et qui se trouva, en l’occurrence, mise en jeu dès les prémices de la composition de WALK.

    En préliminaire fut donc établi, par la chorégraphe et le compositeur, un canevas temporel et formel minimum, indiquant quelques points de repères et événements essentiels, pour assurer le synchronisme de la danse et de la musique. Dans cette structure élémentaire vinrent s’inscrire ensuite progressivement les détails du discours chorégraphique et de la musique, l’un renvoyant à l’autre dans une permanente relation dialectique.

    Le contrôle graphique des évènements ainsi assuré permit aussi de garantir un juste équilibre entre les deux discours sans que l’un soit subordonné à l’autre. Le rapport d’égalité instauré ainsi entre la musique et la danse trouve son prolongement dans la relation entre les deux interprètes, dans un jeu d’échange, d’écoute, de dialogue, proche de la relation entre les musiciens dans un concert de musique de chambre.